LES APÉRITIFS ALCOOL
CUBA LIBRE
DAIQUIRI FRAISE
DAIQUIRI
HEMINGWAY
MOJITO
MOJITO CHAMPAGNE
MULATA
PINA COLADA
SMOOTHIE VARADERO
ZOMBIE
MojitoIngrédients pour 1 personne
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• Réalisez la recette "Mojito" directement dans le verre. • Placer les feuilles de menthe dans le verre, ajoutez le sucre et le jus de citrons. Piler consciencieusement afin d'exprimer l'essence de la menthe sans la broyer. Ajouter le rhum, 4 laçons et mélangez. Remplir la moitié restante du verre d'eau gazeuse. Mélanger doucement avec une paille. Voila, le Mojito est prêt. • Servir dans un verre de type "tumbler". • Décor: Décorer de feuilles de menthe fraîches et d'une tranche de citron. • Bien que la recette originale ne contienne pas d'angostura, vous pouvez y ajouter quelques gouttes afin de le rendre un peu plus sec. |
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Histoire du cocktail "Piña Colada"
Créé en 1954. Une boisson que les amateurs de cocktails authentiques dégusteront avec plaisir. Le lait de coco, le jus d'ananas et le rhum constituent un mélange vraiment très savoureux.
Si le concours du cocktail le plus modifié existait, la Piña Colada serait sûrement en tête. Il existe tellement de variantes, tellement de modifications jusqu'au nom lui même, que la recette originale est devenue floue... parfois perdue dans le temps et à travers les pays !
Mais une certaine origine est restée car les points communs de quasiment toutes ces variétés sont le rhum et le jus d'ananas, parfois le lait de coco est oublié ! Le mélange du rhum, de l'ananas et du coco est tellement parfait que tous les barmen ont voulu ajouter leur grain de sel pour le peaufiner... Certains ont francisé la recette en y ajoutant un peu de cognac, d'autres y mettent du sel ou du sucre (parfois les deux) ainsi que de l'angostura.
Nous pouvons certifier que la recette ici présente est l'originale: veillez à la respecter, et si l'envie vous prend d'ajouter votre touche personnelle, rien ne vous en empêche mais... ce ne sera plus une Piña Colada !
C'est aux antilles que vous trouverez les meilleures Piñas Coladas, classiques, servies dans des ananas démunis de leur chair, à déguster à l'ombre d'un palmier... divin !
Souvent copiée, jamais égalée, la Piña Colada a été inventée le 15 août 1954 par "Don Ramon Marrero" (alias Monchito), un barman de l'hotel Hilton à San Juan (Puerto Rico). Son but était de restituer toutes les saveurs de Puerto Rico dans un seul verre en insistant particulièrement sur le jus d'ananas frais des fermes de Puerto Rico.
Après plus de 3 mois d'essais, de dosages, et de nombreux mélanges malheureux, "Don Ramon" s'est arrêté sur la recette de la Piña Colada (qui signifie "ananas pressé"), qu'il a servi à de nombreux résidents de l'hôtel, comme John Wayne, Gloria Swanson...
Il servit ce Cocktail pendant trente-cinq ans comme barman au Caribe Sol et connut la consécration en 1978, quand Coco Lopez, fabricant de crème de noix de coco originaire de Porto Rico, a marqué la vente de la 3 millionième Piña Colada à l'hôtel en offrant un téléviseur de couleur à Marrero. Le même jour, il a été honoré et le gouvernement a déclaré la Piña Colada boisson nationale de Porto Rico. Depuis, elle a fait le tour du monde.
Depuis, d'autres ont voulu s'approprier la recette afin de faire de la publicité pour leur bar, comme par exemple Ricardo Luis Malave Gracía (surnommé « El Juego »), un barman espagnol né à Barcelone en 1914, prétendant l'avoir inventée.
"Ne dis pas, Pina Colada Je ne boirais pas de ton ananas"
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Histoire du cocktail "Margarita"
Créé en 1948. Une part acide, une part sucrée, une part amère: la formule magique qui a fait surgir beaucoup de dérivés, mais... l'original est toujours là, fidèle au poste et sans une ride, une référence.
Des centaines de bars mexicains en revendiquent à tort la paternité, d'autres disent que ce Cocktail s'appelle Margherita. On raconte aussi que la Margarita est née en 1959, pendant un concours du meilleur Cocktail américain. La Margarita y aurait été présentée par John Durlesser, barman travaillant au "Tail O'the Cock" de Los Angeles qui, 23 ans plus tôt, serait parti à la chasse avec sa fiancée mexicaine du nom de Margarita, qui aurait reçu une balle perdue et en aurait péri. Les regrets d'un barman, gardés pendant des années, auraient donné naissance à ce Cocktail unique. C'est une très belle histoire, mais il s'avère qu'elle est inexacte.
L'origine exacte est la suivante : la Margarita a été inventée en 1948 par la mexicaine Margarita Sames. Margarita Sames et son mari (un riche homme d'affaires) recevaient régulièrement des invités venus des quatre coins du monde dans leur maison à Acapulco. Fréquemment, Mme Sames leur servait un mélange composé de tequila, de jus de citrons verts frais et de triple sec. Séduits par ce Cocktail, ces invités le baptisèrent de son prénom, lui rendant hommage par la même occasion : la "Margarita" était née.
Pour la petite anecdote, en 1991 la marque "Cointreau" réalise une campagne promotionnelle et invite Mme Margarita Sames comme marraine. Pendant la session-photo (dont la photo ci contre est issue), Mme Margarita Sames faisait des Margaritas pour le photographe texan "Judy Bankhead". Il avouera avoir été ému d'avoir en face de lui la vraie Margarita en chair en en os réalisant la vraie Margarita en Cocktail . Aussi, elle lui confia avec beaucoup d'humour, que la société actuelle était trop ombragée par la machine moderne du cocktail Margarita pour se soucier de la vraie et charmante beauté qu'elle était. ;-)
La Margarita a souffert de sa popularité. Durant les vingt dernières années, elle est en effet devenue une sorte de Cocktail de plage, un sorbet à la tequila pour clubs de vacances. Le pire a été atteint quand on a commencé à la servir dans ces "restaurants" où l’on accroche des guitares au plafond ou encore dans nombre d’établissements Tex-Mex, qui sous l’appellation Margarita, servent en fait une eau de vaisselle acidulée au sirop de citron qu’un homme de goût digne de ce nom ne peut accepter.
Tout ceci pour dire qu’on a fini par oublier que la Margarita est bien un véritable Cocktail. Préparé de cette façon, c’est même l’un des meilleurs Cocktails de tous les temps et ce n'est donc pas pour rien que c'est le plus populaire. Le verre utilisé a même été baptisé du nom de "Verre à margarita".
La véritable recette originale est celle-ci. Le givrage au sel fin apporte toute sa dimension au cocktail.
D'autres ratios sont utilisés: 3:2:1 = (50 % tequila, 33 % Triple sec, 17 % Jus de citron) - Version Originale 2:1:1 = (50 % tequila, 25 % Triple sec, 25 % Jus de citron) - Version acidulée 3:1:1 = (60 % tequila, 20 % Triple sec, 20 % Jus de citron) - Version dry (sèche) 6:3:1 = (60 % tequila, 30 % Triple sec, 10 % Jus de citron) - Version forte 1:1:1 = (33 % tequila, 33 % Triple sec, 33 % Jus de citron) - Version douce 7:4:3 = (50 % tequila, 29 % Triple sec, 21 % Jus de citron) - Version IBA
"Mille sensations pour une boisson Acide, amère, sucrée, salée Je découvre toute une autre dimension Que je prends plaisir à déguster
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Histoire du cocktail "Sex on the beach"
Cette recette est une variante de la recette suivante :
Aussi appelé "Sunset boulevard". Vous trouverez des milliers de recettes différentes portant ce même nom car beaucoup de... vodkacrème de pêchejus d'orangesjus de cranberry (canneberges)
Vous trouverez des milliers de recettes différentes portant ce même nom car beaucoup de barmen s'approprient le nom attractif de la recette originale afin de faire leur mélange. La recette ici est l'originale et voici un éclaircissement.
Aux USA, existe le TGI Friday's, qui teste, inaugure et met en place (ou zappe) plein de choses que l'on retrouve après dans tous les bars US et du reste du monde. (ex : speedrails, usage intensif des store'n'pours, sour mix etc...). Sa devise très justifiée d'ailleurs est : "Everyone looks forward to Friday's".
Il etait inconvenant aux USA de mettre le mot "Sex" sur un menu, le TGI Friday's a donc joué sur les mots en créant le "Fun at the beach": Fun ("to have fun"pouvant insinuer s'envoyer en l'air).
Parallèlement un autre cocktail s'est developpé avec le même état d'esprit : "Peach on the beach" (pour ce qui est est de la pêche... chez nous on aurait dit "abricot" si vous voyez ce que je veux dire) aussi appelé "Sunset boulevard".
Et lors de la "relâche" culturelle de ces 2 concoctions est né le "Sex on the beach".
Mais voilà cela se complique : en Europe, debut des années 80, le sirop de melon est introuvable, le chambord (pas avant les annees 2000!!!) et le jus de cranberry n'est pas facile à trouver non plus !! La version la plus duplicable devient donc le "Peach on the beach", avec pour seules difficultés : le jus de cranberry et connaître la recette !
Avec l'arrivée de Disney puis de Friday's en france (1992/1994) les 2 recettes commencent à faire parler d'elles, et avec la grande poussée actuelle de la version "Fun", aidée par l'emergence, du cranberry, du midori et surtout du Chambord (merci James Al atrakchi, le vrai responsable de l'introduction du Chambord en France via le planet Hollywood en 1995, au grand étonnement de la societe Chambord qui est restée persuadée du non avenir de son produit en France) ce même chambord qui mis en quantité egale : 2cl vodka, 2cl midori; 2cl chambord, ananas, cranberry (règle US : beach = cranberry, bon à savoir non?) fonce énormement le cocktail et lui donne un goût très doux.
• Variantes de Cocktails • Dates de conception des grands cocktails classiques • Convertisseur de mesures
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Soupe de ChampagneIngrédients pour 6 personnes
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• Réalisez la recette "Soupe de Champagne" dans un verre à mélange. • Préparation au dernier moment. L'ensemble des ingrédients doit être stocké au frais. Mélanger doucement les ingrédients dans une grande coupe à punch ou dans un saladier. Servez à la louche. • Servir dans un verre de type "flûte". |
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Histoire du cocktail "Caipirinha"
Créé en 1900. Cette recette est une variante de la recette suivante :
• Batidas
Les "Batidas" sont une spécialité brésilienne. Vers 1820, au brésil, les esclaves aimaient boire du garapa, qui était du... jus de citronscachaçasucre
Il faut le boire pour le croire... Ce cocktail à la mode Brésilienne à base de cachaça est un pur délice. Vous aimez le Brésil, la Samba, une compagnie agréable... vous aimerez la Caipirinha !!! La Caipirinha est le Cocktail brésilien traditionnel, populaire et favori partout dans le pays, particulièrement au bord des plages. Accompagné de quelques biscuits apéritifs, il crée une atmosphère sensuelle et détendue. C'est également le compagnon inséparable de la "feijoada", un plat typique brésilien servi chaque mercredi et samedi dans la plupart des restaurants brésiliens.
Il est important d'utiliser du sucre en poudre car grâce au pilon il devient un bon "abrasif" pour l'écorce du citron, et permet d'en optimiser le prélèvement de l'arôme.
Acidulé et sucré, c'est délicieux, et comme toute chose de haute gamme on ne sent pas sa puissance, c'est une dangereuse gourmandise qui fait tourner très vite la tête. Comme on dit au Brésil : la caipirinha c'est comme les seins: une seule ce n'est pas assez, trois c'est trop.
L'origine de la caiprinha remonte aux années 1800. Au brésil, les esclaves aimaient boire du "garapa", qui était du jus de canne à sucre qu'ils faisaient simplement bouillir, sans le fermenter. Ils l'obtenaient après avoir pressé la canne à sucre au moyen des presses rotatives. L'ébullition permettait la stérilisation évitant ainsi le développement des bactéries qui se trouvent normalement dans le jus de canne. Pendant les fêtes et rituels, ils mélangeaient leur garapa avec l'eau-de-vie de sucre de canne locale (la "cachaça") qu'ils donnaient en partie aux esprits des morts. Ils y mélangeaient aussi des jus de fruits ou des épices : sont nées ainsi les fameuses "batidas", et la plus fameuse était la "batida de limao", qui était réalisée avec le jus des citrons verts. C'était le prototype de la Caipirinha.
Avec le temps, la "batida de limao" a évolué avec des morceaux de citron verts dont l'écorce donne son goût original à la Caipirinha. La technologie aidant pour fabriquer la glace, et ainsi pour la rendre plus fraîche, elle est devenue plus facile à boire et plus courante.
Le nom "Caipirinha" lui a été en 1900 et viendrait d'un mélange de "Caipira" et de "Curupirinha". Ces deux termes sont liés : "Caipira" était un terme pour désigner les "paysans". Terme issu du mot "Caipora" qui désignait les anciens habitants de la forêt... lui même issu du mot "Curupira", qui désignait un démon mythique de la forêt dont le diminutif est "Curupirinha" (nom donné à l'instar des "éléphants roses" pour décrire une vision troublée par un ivresse évidente).
Dans les années 1910, le brésil est un pays pauvre et cherche un avenir propre pour se démarquer et se débarasser des liens avec l'Europe. Pour ce faire, le modernisme brésilien se développe grâce à la littérature, l'art et le commerce : la cachaça a participé à ce développement comme étant un produit culturel, de fabrication locale pouvant être exporté.
Pendant une épidémie de grippe au Brésil en l’an 1918, un tenancier portugais travaillant dans un bar de Sao Paulo servait des Caipirinhas aux clients atteints du virus. L'épidémie commençant à s'estomper, ce cocktail était devenu un remède à succès en plus d'être délicieux. Les vertus de ce cocktail étant prouvées, c'est vite devenu la boisson préférée des brésiliens.
"Oswald de Andrade", (grand écrivain brésilien) se maria avec "Tarsila do Amaral" (une des plus grandes peintres modernistes), et dans les années 1920, cette dernière organisa des "fameuses feijoadas" à Paris servies avec de la "Caipirinha". La cachaça était devenue un produit de luxe en france, tout en faisant connaître la Caipirinha. De plus, le succès du tenacier portugais de "São Paulo" s'est vite fait connaître en Europe. Aujourd'hui, la Caipirinha est appréciée dans le monde entier.
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Histoire du cocktail "Cosmopolitan"
Créé en 1958. Cette recette est une variante de la recette suivante :
Certains aiment remplacer le sirop de sucre de canne par du sirop de grenadine Pressez 1/2 citron, versez dans le shaker avec... sirop de sucre de cannecitronsgintriple sec (cointreau, grand marnier)
Un grand classique des soirées mondaines souvent appelé par son nom abrégé : "Cosmo" et à tort "Cosmopolitain", comme il n'est pas rare de le trouver en France. Bien que cette recette soit servie dans un verre à martini, ce n'est pas un martini.
Les origines du Cosmopolitan sont très diverses. Certaines marques de vodka veulent se les approprier avec des histoires poétiques, d'autres associations racontent des histoires à leur avantage. La vérité est que personne n'a pris le soin de mémorer qui a été le premier à concevoir ce mélange. On sait qu'il a été inventé en 1958, à l'époque où beaucoup de personnes commandaient des Martini juste pour être vues avec un verre à Martini à la main. Nous supposons que le créateur a vu là un moyen d'utiliser le verre à Martini tant prisé, pour une recette plus soft.
Il a été publié pour la première fois vers 1960 sous le nom de "Stealth Martini" par Barnaby Conrad III, auteur de l'ouvrage "The Martini", rendant hommage au Dry Martini.
Vers 1970, le bar était un lieu fréquenté exclusivement par des hommes. La barmaid "Cheryl Cook" eut l'idée de changer le nom de "Stealth Martini" en "Cosmopolitan". Le succès de la réapparition de ce cocktail a aidé à la dissolution de l'image "macho" du bar en instaurant la mode des "Girl drinks" (boissons pour filles).
Vers 1985, John Caine, propriétaire du "Café mars" à San Francisco, a été le champion incontesté de la cote grandissante en plaçant le "Cosmopolitan" en tête de la carte de son bar. Le talentueux barman gay "Toby Cecchini" a aussi beaucoup participé à cette popularité en plaçant le "Cosmopolitan" en tête de la carte de son bar "The Odeon" en 1987. Il est d'ailleurs l'auteur de l'ouvrage "Cosmopolitan: A Bartender's Life".
Le Cosmopolitan est donc vite devenu un cocktail incontournable sur la côte-Est des USA. La popularité a rapidement parcouru la Nouvelle Angleterre jusqu'à New York et puis à travers tout les Etats-Unis.
Aujourd'hui beaucoup de barmen snobent le Cosmopolitan en admettant qu'il manque de complexité, mais personne ne peut nier la popularité de ce cocktail car il a non seulement survécu, mais a prospéré. Pas seulement grâce à sa couleur attrayante, sa vodka qui libère les saveurs agréables des fruits tout en étant à la fois âcres, acides et sucrés... mais surtout grâce à son nom. Personne ne se sent idiot en le commandant, il force le respect car il est à lui tout seul un nouveau pedigree, il est cosmopolite.
Ce cocktail colle parfaitement avec la série télévisée : "Sex and the city", qui lui a redonné un coup de popularité car il y est dégusté fréquemment par les héroïnes. Pour prouver qu'elles étaient bien responsables de cette mode, plus tard dans la série, elles ont changé pour le "White Cosmopolitan" et la mode a changé à New-York quasi instantanément...
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Histoire du cocktail "Blue Lagoon"
Créé en 1960. Cette recette est une variante de la recette suivante :
Un cocktail très aimé par les femmes... allez savoir pourquoi ? L'association du gin, du citron et du Cointreau peut paraître... gintriple sec (cointreau, grand marnier)jus de citrons verts
Appelé aussi le "lagon bleu" par sa traduction. Il fut créé par Andy MacElhone au Harry’s Bar à Paris en 1960.
Andy MacElhone n'est autre que le fils de Harry, fondateur du Harry's Bar et inventeur du White Lady. Au moment de l'apparition du curaçao bleu sur le marché des liqueurs, il a voulu rendre hommage à son père en réalisant une variante du White Lady, en remplaçant le triple sec par du curaçao (qui est aussi un triple sec, mais bleu) et le gin par la vodka.
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Histoire du cocktail "Tequila Sunrise"
Créé en 1976. Cette recette est une variante de la recette suivante :
La couleur du lever de soleil lui a valu son nom! La réputation du Versez la tequila dans le verre sur des glaçons. Ajoutez... tequilaeau gazeuse (perrier, salvetat)jus de citrons vertscrème de cassis
La couleur du lever de soleil lui a valu son nom! La réputation du Tequila Sunrise n'est plus à faire. Mais saviez-vous que la recette mondialement connue n'est pas la recette originale ?
La Tequila Sunrise Originale a été mise au point en 1938 par "Gene Sulit", barman passionné du luxueux Hotel Resort & Spa "Biltmore Arizona" à Phoenix en Arizona (USA). Un client régulier amateur de tequila lui avait demandé de le surprendre avec une boisson rafraîchissante qu'il pourrait déguster au bord de la piscine. Le barman prépara la Tequila Sunrise Originale
Ensuite il décida de garder la recette secrète et ne divulgua que rarement les ingrédients. De part son aspect, le cocktail est immédiatement un succès auprès des riches clients qui s'empressent de le faire connaître autour d'eux, mais ne connaissant que la couleur et l'ingrédient principal (la tequila), la réalisation du cocktail est rapidement faussée dans les cartes des bars, qui s'approprient le nom.
Si bien qu'en 1956, la recette contient les ingrédients originaux mais aussi une cuillère à café de grenadine. La dernière modification a été faite en 1976 par un barman de San Francisco, le citron ne fait plus partie de la recette, l'eau gazeuse est remplacée par du jus d'oranges et la crème de cassis disparaît... C'est la recette en vogue jusqu'à aujourd'hui.
Et la décadence continue à cause de beaucoup de bars médiocres qui servent un cocktail "bizarre" avec des bonbons en brochette et des sirops exotiques, sous le nom de "Tequila Sunrise"...
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Histoire de la boisson "Punch"
Créé en 1552. Certains "habitués" préféreront multiplier les doses du rhum pour une boisson plus virile, mais la recette originale reste celle ci. Vous pouvez, cependant, utiliser d'autres jus de fruits, selon les goûts.
Des mystères, des inventions et beaucoup de fables revendiquent à tort l'origine de ce Cocktail. La plus proche, qui est aussi la plus racontée s'avère fausse et dit que le "punch" aurait été inventé dans la marine britannique vers 1552 par des marins Anglais qui mélangeaient du "tafia" (sorte de rhum non raffiné, ancêtre du rhum) et du sucre. Après avoir pris connaissance de l'origine exacte, on comprendra pourquoi les Anglais tiennent tant à garder et à transmettre cette origine quelque peu erronée. L'origine exacte est tout de même liée, la voici :
Le "tafia" faisait partie de la cargaison des navires Anglais pour le commerce, ainsi que des rations des marins Anglais, qui en buvaient en petites quantitées juste pour se donner de la force et du courage, car il était rude et désagréable à boire. Mais les plus gros buveurs de tafia étaient les flibustiers, corsaires, boucaniers, pirates et autres hors-la-loi des mers, dont les pillages offraient régulièrement des tonneaux de "tafia", un fabuleux trésor.
Entre 1530 et 1580, ces hors-la-loi des mers recrutent une partie de leur équipage en soûlant les jeunes marins Anglais, dans les ports grâce à leur mélange à base de "tafia", sucre et fruits. Les marins de la marine nationale, trouvant là une façon de boire le "tafia" séduisante, se retrouvaient trop ivres pour répondre à l'appel et devenaient déserteurs. Ils n'avaient d'autres choix que de s'enrôler chez ces hors-la-loi des mers, avec qui ils avaient noué des liens amicaux et échangé leur passion pour la mer.
La désertion était l'un des problèmes les plus graves auxquels la Marine Royale Anglaise devait faire face, mais certains marins arrivaient heureusement à être présents à l'appel. Fiers de cette délicieuse trouvaille, une fois leur navire accosté en Inde, ils entreprirent de mélanger leur rations de "tafia" aux fruits locaux. Mélanges après mélanges, ils finissent par mélanger les épices locales abondantes (thé et cannelle) à leur mélange et le nommèrent "Punch", venant du mot "panch" qui veut dire 5 en hindoustani et en sanskrit (langues de l'inde). 5 car ce Cocktail a 5 ingrédients de base : le rhum, le sucre, un jus de fruits, la cannelle et le thé.
Ce sont ces mêmes marins qui apportent le nom et la recette aux Antilles, seuls producteurs et exportateurs de "tafia". La recette y est immédiatement adoptée et les Antillais en font une boisson traditionnelle, créant de délicieuses variantes grâce à leur variété de fruits exotiques.
Au début des années 1700, les techniques de raffinement améliorent considérablement le "tafia" qui devient "rhum" (de l'Anglais rum, abréviation de rumbullion - un mot de Devonshire qui signifie 'un grand tumulte'). Les Nord-Américains y développent même leur propre production à partir de mélasse. Une forte exportation vers l'Europe se crée et vers 1740 les anglais consomment le rhum principalement sous forme de Punch.
Mais une autre recette découle de cette découverte. En 1731, un soir de grand froid en pleine mer, l'Amiral Edward Vernon, officier de la marine britannique (Royal Navy) eût l'idée, pour se réchauffer, de faire chauffer le mélange en y ajoutant de l'eau et un peu de jus de citron pour lutter contre le scorbut. Ce mélange fut baptisé "Grog" en hommage au surnom de l'Amiral Vernon qui était "Old grog", abréviation d'Old grogram, parce qu'il portait toujours le même manteau en grogram, une épaisse étoffe de soie à gros grain.
Rapidement la consommation de rhum gagne les pays du nord de l'Europe et l'Allemagne. Mais en France, la croissance de la production des îles françaises en rhum est suspendue par la volonté du gouvernement Français de protéger les eaux-de-vie de vin métropolitaines. Il faudra attendre les années 1790 pour qu'on consomme du Rhum, un "Punch" ou un "Grog" dans les cafés français.
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Histoire du cocktail "Bloody Mary"
Créé en 1931. Cette recette est une variante de la recette suivante :
Présenté anciennement sous la forme d'un remède contre la gueule de bois, ce cocktail a été inventé en 1923 au "New York... vodkasauce worcestershirejus de citronsjus de tomates
Certainement le cocktail le plus célèbre à base de jus de tomate. Il tient son nom de "Mary Tudor" surnommée "Bloody Mary" (Marie Sanglante). Cette reine d'angleterre sanguinaire était la fille d'Henry VIII (le roi aux 6 épouses), régna pendant quelques années et rétablit le catholicisme en Angleterre en faisant exécuter les opposants à ses politiques, d'où son surnom. À sa mort, elle fut remplacée par sa soeur Élisabeth première.
Présenté sous la forme d'un remède contre la gueule de bois, le Bloody Mary a été inventé en 1921 au "New York Bar" (avant qu'il ne devienne le Harry's Bar) à Paris par Ferdinand Petiot (alias Pete) qui y travaillait avec Harry, l'inventeur du Side Car, White Lady etc... Selon la légende, c'est pour le comédien américain Roy Barton que Petiot aurait concocté ce mélange d'épices, de citron, de jus de tomates et de Vodka, qui fut d'abord connu sous le nom de "Bucket of Blood", avant de devenir le long drink "Bloody Mary" en 1931.
Le cocktail ne séduisit cependant pas immédiatement les parisiens et ne devint un véritable succès que quelques années plus tard, aux Etats Unis. Au milieu des années 30, pendant l'époque mixologique surnaturelle de la prohibiton, Pete Petiot prit en effet les rênes du King Cole Bar de l'Hotel St. Regis à New York, où il réintroduisit son invention en remplaçant la vodka par du gin sous le nom de "Red Snapper", le présentant en tant que remède contre la gueule de bois.
Aujourd'hui toujours populaire, le Bloody Mary a donné lieu à de très nombreuses variantes comme le "Bloody Caesar". L'amateur de cocktails aura certainement remarqué qu'il est extrêmement difficile de trouver un Bloody Mary convenablement préparé, principalement parce que la grande majorité des barmen se contente de mélanger de la vodka à du jus de tomate épicé (souvent des mixtures déjà préparées d'avance), ce qui donne au final une sorte de Gaspacho alcoolisé.
Anecdote : c'était le cocktail préféré de Serge Gainsbourg.
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Histoire du cocktail "Cuba libre"
Créé en 1900. Le Cuba Libre est né juste après la guerre entre les Etats-Unis et l'Espagne lors de la 2e Guerre d’Indépendance (1895 à 1898). Deux ans après la guerre, en 1900, un Capitaine et sa troupe de soldats américains se retrouvent dans un bar du Vieux Quartier de La Havane. Le capitaine avait commandé du rhum et du Coca-Cola (qui venait d'être importé à cuba) sur glace, avec un quartier de citron vert. Cela éveilla la curiosité des soldats qui l'entouraient. Ils demandèrent au barman de leur servir ce même cocktail.
Lorsque les soldats commandèrent une nouvelle tournée, un soldat suggéra de porter un toast "¡Por Cuba Libre!" (À Cuba libre !), pour fêter la libération de Cuba. Le capitaine leva son verre et prononça ce cri de guerre qui avait si bien su motiver les troupes durant la guerre d'Indépendance : Le Cuba Libre était né.
La recette fut gardée par quelques barmen mais ne connut un véritable succès que plus tard, pendant la prohibition aux USA entre 1919 et 1933. La fabrication, le transport, l'importation, l'exportation et la vente de boissons alcoolisées étaient prohibées. Cette loi anti-alcool fut un vecteur de croissance pour la mafia italo-américaine qui s'est rapidement aperçue que Cuba était un endroit stratégique pour faire entrer et exploiter de l'alcool aux USA et ce pour deux simples raisons : Cuba produisait du rhum et les côtes américaines n'étaient qu'à 200 km.
Le traffic de cuves de rhum commença, mais sur les ports américains il y avait souvent des contrôles par les autorités et le rhum était vite décelé, transformant certaines importations en fusillades. Les parrains mafieux avaient des ressources et ils entreprirent d'importer des cuves pleines de "Cuba Libre", coupant ainsi l'odeur et le goût du rhum, passant plus facilement les contrôles.
Dans les bars américains controlés par la mafia, on buvait donc beaucoup de "Cuba Libre", l'origine de la recette et même son nom y a laissé des plumes car aussi bien la mafia que les consommateurs clandestins, inspirés par quelques Cocktails, aimaient jouer à des jeux de mots et raconter des blagues : jouant sur le fait que phonétiquement "Cuba libre" voulait aussi dire "cuve libre" en Cubain, narguant par la même occasion les autorités trompées sur les importations des cuves clandestines. Le succès du "Cuba Libre" commença...
Aux Etats-Unis et à Cuba, le Cuba Libre est aujourd'hui régulièrement appelé ironiquement "Mentirita" (qui veut dire petit mensonge en espagnol) qui ne considèrent pas l'île comme libre avec le régime castriste.
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MarquisetteIngrédients pour 12 personnes
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• Réalisez la recette "Marquisette" directement en bouteilles. • Verser les ingrédients dans un grand récipient (sauf le vin mousseux et la limonade) avec les fruits coupés en petits morceaux. Remuer et laissez macérer 48 à 72 heures au frais dans le réfrigérateur. Ajoutez la limonade fraîche et le vin pétillant frais juste avant de servir. Vous pouvez le consommer immédiatement ou le conserver au frais en bouteilles fermées après avoir filtré. |
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Histoire du cocktail "B-52"
Créé en 1969. Une recette qui a beaucoup de variantes. L'originale ici publiée à été inventée en 1969 dans le bar du restaurant "Alice" à Malibu (Californie) pendant la guerre du Viêt Nam, dans le but d'encourager les militaires Américains pendant leur permission, la veille du combat dans leur bombardier volant du même nom. Bombardier utilisé pour lâcher des bombes incendiaires, inspirant le nom de ce fameux cocktail flambant.
"Ce Cocktail si Fameux Que l'on nomme B-52 Cesserait de raviver les Braises Si l'on oubliait le Bailey's
Il peut se boire à Deux Mais aussi à Cinquante deux Et lorsque l'on dit "point trop n'en Faut" Cela s'accorde bien sur avec le Cointreau
Et ce vieux proverbe chinois qui Dit "N'oublie pas le Kalhua Petit!"
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Histoire du cocktail "Americano"
Créé en 1917. Cette recette est une variante de la recette suivante :
Inventé en Italie en 1861 au bar de Gaspare Campari par lui même, endroit fréquenté par des alcooliques mondains notoires... camparivermouth rouge (martini, cinzano)
L'Americano a été inventé en Italie en 1861 au bar de Gaspare Campari par lui même, endroit fréquenté par des alcooliques mondains notoires tels que Verdi, Edouard VII ou encore Ernest Hemingway. Il était initialement connu sous le nom de "Milano-Torino" à cause de ses ingrédients: le Campari est de Milan et le vermouth utilisé (cinzano) de Turin .
Ce n'est que plus tard, quand les Américains hantaient les côtes italiennes en 1917, que les locaux baptisèrent ce cocktail "Americano" en l'honneur de leurs clients qui semblaient apprécier ce cocktail allongé d'eau gazeuse et avec moins de vermouth pour mieux se rafraichir. Le bar modifie la recette que les Américains finissent par importer aux USA, où elle devint très populaire. L'Americano est publié pour la première fois dans un livre de cocktails en 1928, en France.
Le campari, boisson considerée comme médicinale aux USA, pût être consommée pendant la prohibition, ce qui en etablit sa popularité et la popularité de l'americano qui grandit jusqu'à la fin de la prohibition.
En 1933, la fin de la prohibition marqua le déclin de l'Americano comme cocktail à la mode pour en faire un apéritif bon enfant un peu démodé car moins puissant que sa variante, devenu plus populaire : le Negroni. Ca a commencé avec Ian Fleming (Inventeur de James Bond) qui a écrit un article dans A View to a Kill disant qu'il avait bu ce Cocktail en 1950 en france au Fouquet's (Paris) et l'avait trouvé minablement faible, tout en blâmant les français sur leur médiocre culture du bar. Depuis, beaucoup ont eu honte de le boire en public aux Etats Unis.
En Europe, sa réputation n'a pas trop bougé jusqu'aux années 60, où les femmes, apppréciant particulièrement l'Americano, commencent à fréquenter les bars. Depuis 1990, la communauté gay, réputée pour leurs goûts avangardistes, appprécient beaucoup ce Cocktail et le succès grandît jusqu'à en devenir un cocktail très "IN".
Certains rajoutent un bouchon de gin pour une version plus virile, ou du vermouth blanc pour une version plus soft, quelques gouttes d'angostura pour relever d'avantage, ou encore du dry pour une version plus sèche... Certains le boivent aussi en short-drink sans l'eau gazeuse. Ce long drink admet d'amples variations, tout comme dans les proportions respectives de vermouth et de Campari, selon le degré d'amertume souhaité.
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Histoire du cocktail "Daiquiri"
Créé en 1896. Appelé aussi à tort "Daikiri", cette recette fût inventée en 1896 par l'ingénieur "Pagliuchi" quand il visita une mine de fer nommée "Daïquirí" à l'est de Cuba, où travaillait "Jennings S. Cox", un ingénieur américain. La journée de travail terminée, Pagliuchi proposa de boire un verre. Dans le cellier de Cox, il y avait du rhum, des citrons et du sucre. Les deux hommes mélangèrent ces éléments dans un shaker avec de la glace. "Comment s'appelle ce cocktail ?", demanda Pagliuchi. "Il ne porte pas de nom, donc ça doit être un Rhum Sour", répondit Cox. Pagliuchi lui rétorqua que "ce nom n'est pas digne d'un cocktail aussi fin et délicieux que le nôtre. Nous l'appellerons Daïquirí". L’amiral Lucius Johnson emporta la recette aux USA, où il la présenta pour la première fois au "Army and Navy Club" de Washington, officialisant ainsi la recette.
Cette recette donna naissance au celèbre "Daïquiri Floridita".
Le Daiquiri a été mentionné pour la première fois en 1920 dans le roman de F.Scott Fitzgerald "This Side Of Paradise". Un des personnages y consomme quatre Daiquiris, une décision qu’il regrette après qu’un vieil homme à côté de lui se transforme, par le miracle du rhum, en un curieux "zèbre pourpre".
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AphrodisiaqueIngrédients pour 1 personne
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• Réalisez la recette "Aphrodisiaque" au shaker . • Verser dans le shaker les ingrédients avec des glaçons. Verser en retenant les glaçons dans le verre givré au sucre et complétez avec l'eau gazeuse. • Servir dans un verre de type "verre à martini". • Décor: Garnir d'un zeste de citron et deux cerises confites dans le verre. • Comme son nom l'indique, c'est un excellent aphrodisiaque. Il s'appelle aussi "Kiss Gin". |
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Histoire de la boisson "Sangria"
Cette boisson peut être très surprenante. Son goût est très doux, mais elle contient seulement de la boisson à très forte... vinporto rougetriple sec (cointreau, grand marnier)gingembrecognacorangescitronscannellefruits de saisonsucre
La recette de Sangria originale provient d'Espagne vers 1850. Elle a pour origine le mot espagnol "sangre" qui signifie "sang" à cause de sa couleur.
Le recette originale est celle-ci, mais aujourd'hui la Sangria est devenue synonyme d'une boisson dans laquelle ont macéré des fruits et des épices dans du vin, dont les fruits sont choisis en fonction des saisons et des produits locaux.
Déclinée en petite quantité pour un moment de partage entre amis ou en grand volume pour répondre aux besoins de soirée d'envergure, c'est un symbole de l'accueil et de la convivialité fondamentale de la culture espagnole.
La Sangria (Sangaree) faire sa première apparition aux USA en 1964 à l'Exposition universelle de New York, d'où elle commença à se répandre en Amérique.
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Histoire du cocktail "Zombie"
Créé en 1939. Comme un Zombie contient des ingrédients assez forts, il est préférable de ne le déguster que de temps en temps. Il existe une centaine de recettes différentes du Zombie. Certaines contiennent du Cognac, d'autres de l'apricot Brandy. Mais toutes contiennent du rhum, le vrai secret de ce cocktail. On ne peut pas dire quelle variante est apparue en premier et qui les a crées.
Inventé en 1939 dans le restaurant de Don the Beachcomber, par lui même. Cette année là Mr. Beach salua un jour un homme, dont on voyait encore les traits de sa dernière nuit. Pour lui faire disparaître la gueule de bois, il mixa une boisson particulière afin de ranimer l'esprit de cet homme. La semaine suivante on ne vit pas le client attitré, mais lorsqu'il réapparu dans le bar on lui demanda si le cocktail lui avait plu. L'homme répondit que grâce au cocktail il était devenu un "mort vivant". La simple sémantique conduisit au nom Zombie.
Il existe encore beaucoup d'autres histoires sur la création de cette boisson, celle qui suit mérite aussi une considération particulière. On pouvait lors de l'exposition universelle de 1939 à Flushing, New York admirer le monde super technologique de demain. C'était un parcours rempli de nouvelles machine à laver, d'appareils ménagers, de sculptures aérodynamiques etc....“ écrit Joseph Lanza, Le Cocktail: L'effet de l'alcool sur le psychisme américain. "Celui qui recherchait refuge hors de ce monde hyper-technologique, pouvait se retrouver dans le bar Hurricane, où l'on présentait un nouveau cocktail au monde : le Zombie“.
Je ne pense pas que l'on peut trouver refuge dans un Zombie. Mais en siroter un de temps en temps n'est certainement pas une mauvaise idée.
Gin Fizz |
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Histoire du cocktail "Gin Fizz"
Créé en 1750. Cette recette est une variante de la recette suivante :
Appelé aussi "Gin & Tonic", "Gin To" ou "G&T". La première eau-de-vie de genièvre voit le jour aux Pays-Bas en 1550, fruit... tonic (schweppes)gin
La première eau-de-vie de genièvre voit le jour aux Pays-Bas en 1550, fruit de l’industrialisation de la production d’alcool et de l’intérêt aromatique de la baie de genévrier, le “Genever”. On attribue souvent son invention au médecin Franciscus Sylvius.
Après avoir été gouverneur des pays bas, guillaume d’Orange III devint roi d’Angleterre en 1689. Nostalgie de genièvre ou hargne contre Louis XIV, il interdit l’importation du cognac et favorise la distillation d’alcool de grain. Des distilleries anglaises apparaissent un peu partout et produisent un alcool proche du "Genever" qui est baptisé "Gin". Son expansion est considérable, et le gin anglais devient le premier alcool de masse. De la gente londonienne la plus bourgeoise aux classes sociales les plus populaires, il envahit l’ensemble de la société britannique. Tout le monde produit du gin n’importe comment et tout le monde en boit. Le gouvernement voit là une poule aux oeufs d'or et décrète le Gin Act en 1736, taxant lourdement le gin. La loi fût supprimée 6 ans plus tard.
Transporté par la Marine anglaise pour la consomation personnelle des officiers, aux environs de 1750, après plusieurs campagnes dans les colonies, les officiers de la marine britanique ont eu l'idée de consommer le gin avec la quinquina pour lutter contre la fièvre : le grand Cocktail classique "Gin Tonic" était né.
A cette époque, les navigations sont longues et les réserves du bord n'offrent plus la dose minimale de vitamine C indispensable pour éviter le scorbut, qui fait aussi des ravages, bien plus que les combats ou les naufrages. Les résèrves épuisées on tente alors de faire avaler aux marins un elixir de vitriol, soit de l'acide sulfurique très dilué, pensant que c'est l'acidité qui prévient le scorbut.
Face aux résultat affligeants et au peu d'entrain des marins à ingurgiter une telle potion, l'amiral Nelson a finalement l'idée géniale de mélanger du gin et du citron. Le scorbut ne fût plus un fléau : le citron ayant la vertu de lutter contre scorbut, et l'alcool la vertu de conserver la vitamine C. Le succès pour les troupes fût total, évidemment. A tel point que beaucopup simulaient les symptômes du scorbut afin d'avoir accès à ce délicieux breuvage.
Cela paraît dérisoire, mais ces deux Cocktails ont permis à la Marine anglaise de prendre un ascendant décisif sur la Marine française à la fin du XVIIIe siècle. De retour en angleterre, les marins conservent l'habitude de consommer le gin avec la quinquina pour lutter contre la fièvre "Gin Tonic", et modifient le remède contre le scorbut dans les tavernes près des ports, rajoutant du sucre et de l'eau gazeuse afin qu'il soit plus désaltérant, frais et facile à boire, le "Gin Fizz" était né.
Ces deux recettes de Cocktails entraînent un nouveau rebond pour le gin, devenant rapidement une habitude ancrée dans les mœurs, en rafraîchissement après une journée de travail, ou encore après le repas du soir.
Cela provoque une importante hausse de l'alcoolisme en Angleterre. En 1756, le gouvernement interdit complètement la fabrication de Gin, mais cette loi ne fait que multiplier la fabrication clandestine d’alcools de mauvaise qualité, ne résolvant pas le problème de la santé publique. En 1960, la loi fût supprimée et de nouvelles mesures sont prises afin de réduire la production en améliorant la qualité. Ceci fut aidé par la découverte en 1831 par Aeneas Coffey de la distillation en continu.
Du coup, au cours du 19ème siècle, l’élaboration du gin est de plus en plus réglementée. Sous l’appellation “London Dry Gin”, définitivement réglementée en 1920, le modèle londonien s’impose en matière de gin. Se développe même à Londres la vogue des gin palaces, des établissements sélects consacrés essentiellement à la consommation du gin en "Gin Tonic", "Gin Fizz" et variantes, permettant à ces deux Cocktails d’acquérir enfin un statut honorable dans la bonne société. Consommer du Gin devient classe !
Afin d'obtenir une coloration blanche et une texture plus légère, certain barmen rajoutent une touche de lait ou de crème fraiche car celui-ci à tendance à mousser quand il est remué au shaker. Cela change sensiblement le goût du cocktail.
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Soupe AngevineIngrédients pour 8 personnes
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• Réalisez la recette "Soupe Angevine" dans un grand récipient. • Préparation au dernier moment. L'ensemble des ingrédients doit être stocké au frais. Mélanger doucement les ingrédients dans une grande coupe à punch ou dans un saladier. Servez à la louche. • Servir dans un verre de type "flûte". • Décor: Aucune décoration • Utilisez de préférence du cointreau. Une recette sympathique nous provenant du pays de Loire. Les dosages sont ici en cl, mais traditionnellement on compte en louches : une louche de chaque ingrédient pour une bouteille de crémant. |